WetLink , la révolution est en marche …

Si vous suivez un peu l’actualité de Blue Robotics, vous avez déjà entendu parler de ce nouveau moyen d’étanchéifier vos entrées de câble. Mais qu’en est il exactement ?

Jusqu’ici, pour réaliser une pénétration de câble dans une enceinte étanche, le moyen le plus couramment employé consistait à utiliser un pénétrateur à résiner. ( je passe volontairement sur les presse-étoupe classiques qui ne sont pas fiables au delà de quelques mètres d’immersion ! )

Vue en coupe d’un pénétrateur à résiner

Les inconvénients de ce type de pénétrateurs sont nombreux : mise en œuvre délicate ( dégraissage soigneux / préparation du câble ), injection de la résine, coût de la résine en raison des quantités minimales, temps de mise en œuvre et de séchage, …

Sans compter, qu’en fonction de l’application et de la maitrise de l’opérateur, les résultats en terme d’étanchéité se situent quelque part entre la perfection et la catastrophe !

Il fallait donc simplifier et fiabiliser le processus, ô combien nécessaire en robotique sous-marine, d’étanchéification des entrées de câbles. Après beaucoup de réflexion et encore plus de tests, Blue Robotics a donc créé la gamme Wetlink !

Soyons clair, un pénétrateur WetLink est une version optimisé du classique « presse étoupe », mais, ici comme ailleurs, « le diable est dans les détails » !

Vue éclatée d’un pénétrateur WetLink

Malgré la simplicité du concept, Blue Robotics a accordé beaucoup d’attention aux détails pour assurer une fiabilité absolue. Les pénétrateurs WetLink ont étés soumis à un processus de test et de validation rigoureux au cours duquel ont étés testés des milliers d’échantillons dans des conditions extrêmes : haute pression, températures chaudes et froides, courant électrique élevé, vieillissement accéléré et contrainte mécanique.

Un petit aperçu des tests réalisés par Blue Robotics

Des tests particulièrement rigoureux ont étés menés à l’aide de caissons étanches spécifiquement conçus pour réaliser des cycles de mise en pression dans une large gamme de température.

Test en pression à différentes températures

Du coté de la simplicité, pour éliminer une source potentielle de problème, un codage couleur est utilisé : chaque couleur correspond à une taille. Par exemple : les pénétrateurs de 6,5mm ( dimension nominale ) sont bleu.

La couleur est reprise à la fois par le joint et par l’embase, ce qui devrait éviter toute erreur. ( à moins d’y mettre beaucoup de mauvaise volonté ! )

Exemple d’un pénétrateur taille 6,6mm , couleur bleu pour le joint et sur le corps

Si vous êtes observateur, vous aurez noté que le bouchon ( la pièce qui comprime le joint à l’intérieur du corps ), est tantôt marqué « LC » , tantôt « HC ». La différence réside dans la longueur du bouchon, afin de comprimer plus ou moins le joint à l’intérieur de l’embase. En changeant ainsi la taille du bouchon, on augmente encore la plage de diamètres de câbles utilisables.

Pour reprendre l’exemple du pénétrateur taille 6,5mm , il s’adaptera à des câbles de diamètre compris entre 6,2 et 6,8mm s’il est équipé d’un bouchon LC et entre 5,7 et 6,3mm avec un bouchon HC.

Les anglophiles l’auront compris, LC signifie « Low Compression » ( compression faible ) et HC signifie « High compression » ( compression forte ).

Dernier détail, la gamme comprend 3 tailles de filetage d’embase : M6 , M10 et M14

Les tailles M6 et M14 correspondent respectivement à un diamètre nominal de câble de 4,5 et 9,5mm , tandis que la taille M10 couvre quasiment tous les diamètres, soit de 4,5 à 8,5mm

Aperçu de la gamme Wetlink

Pour plus de clarté, le tableau ci-contre détaille toutes les possibilités de la gamme.


Dans un prochain article nous verrons en détail comme bien choisir et assembler un pénétrateur Wetlink …

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